Après « Dear George Clooney, tu veux pas épouser ma
mère ? », « Moi, Ambrose roi du scrabble » et « Le
journal malgré lui », voici donc le
nouveau roman de Susin Nielsen, une Canadienne, comme son nom ne l’indique pas !
On avait beaucoup aimé ses premiers livres, et on n’est
pas déçu par celui-ci, que du contraire !
Pour Stewart, 13 ans, cette rentrée scolaire est celle de
tous les changements : deux ans après la mort de sa maman, son père et lui
vont s’installer chez Caroline et sa fille Ashley, et Stewart va intégrer le
collège local, après plusieurs années passées dans une école pour surdoués.
Parcours à haut risque : Ashley, star du collège
accueille très mal ce « quasi-frère » qui pourrait nuire à sa
réputation, et les élèves en général ne sont pas tendres envers Stewart, trop « hors
norme » pour qu’on le laisse tranquille…
Un roman à deux voix, celles d’Ashley et de Stewart, avec
deux sons de cloche bien sûr fort différents !
On est tous faits de molécules, par Susin Nielsen, ed.
Helium, 2015, 210p.
Willa est dans un lycée parisien huppé, et vit une
histoire d’amour avec Iago, le beau blond dont rêvent toutes les filles. Jusqu’à
sa rencontre avec Edern, un garçon qui éveille sa curiosité.
Il semble tourmenté, et vit avec sa famille
dans un pavillon biscornu qu’avec un rien d’imagination, on pourrait croire
hanté…
Les auteurs de cette BD ont su rendre avec beaucoup de
talent les ambiances ténébreuses annonçant de sombres secrets de famille chères
à Malika Ferdjoukh, l’auteure du roman dont cette BD est directement inspirée !
Chaque soir à 11 heures, d’après le roman de Malika
Ferdjoukh, une BD de Camille Benyamina et Eddy Simon, ed. Casterman, 2015, 89p.
Un renard ça mange des poules, c’est un fait qui ne se
discute pas.
Sauf que dans cette
histoire, les poules ne sont pas du tout du tout d'accord et le font comprendre haut et fort à un renard plutôt chétif et ridicule!
Le loup a peut-être une idée : tu voles
des œufs (l’avantage, c’est qu’ils ne peuvent pas encore se défendre), tu les couves, tu
les engraisses, et puis tu les manges !
Ah ben oui, ça a l’air simple comme ça, mais ...
Une BD superdrôle, à la fois dans le dessin et les
dialogues. Ne vous en privez surtout pas !
Le grand méchant renard, par Benjamin Renner, ed.
Delcourt (Shampoing), 2015, 183p.
Ramulf, par Thomas Lavachery, ed. Ecole des Loisirs
(Romans Medium), 2014, 618p.
Nous sommes en Lotharingie, quelque part au
Moyen-Age.
Ramulf, le frère un peu
simplet de Philippe le Philosophe s’est attiré la haine du Comte de Montluc et
de ses chevaliers sanguinaires.
Commence alors une impitoyable chasse à l’homme dans laquelle
le candide Ramulf semble bien n’avoir aucune chance. Et pourtant… l’adolescent échappe
miraculeusement à ses ennemis, trouve sur sa route des âmes bienveillantes qui
le protègent. L’accompagnent dans sa
fuite Louis, un petit orphelin débrouillard et cocasse, et Dahab, le petit
singe source de tous ses ennuis.
On croise dans ce trépidant roman d’aventures plein de
personnages secondaires aussi attachants les uns que les autres, et qui font
autant d’histoires annexes à l’histoire principale.
Dans sa fuite éperdue, Ramulf apprendra à connaître le
monde, rencontrera l’amour et ouvrira son esprit endormi jusqu’à devenir… Chut !
On n’en dit pas plus, entrez dans l’imaginaire de Thomas Lavachery et
régalez-vous !