lundi 15 décembre 2014
Non, non, Monsieur le Loup, ne me mangez pas!
Grand Méchant Loup et Petit Chaperon rouge vous attendent
au Doyenné-Maison des Arts jusqu'au 21 décembre!
Comme chaque année en effet, la bibliothèque du Centre vous fait découvrir l'illustration belge pour la jeunesse.
Après Kitty Crowther, Claude K.Dubois, Tom Schamp, Emile Jadoul, Catherine Pineur, c'est maintenant le tour de trois artistes qui, chacun à leur manière, ont illustré le petit Chaperon Rouge.
Françoise Rogier utilise la technique de la carte à gratter dans son album "C'est pour mieux te manger" paru aux éditions du Poisson soluble...
Isabelle Vandenabeele a illustré son album "Rood rood Roodkapke" paru aux editions De Eenhoorn
de gravures sur bois...
tandis que Michel Van Zeveren a préféré pour "Et pourquoi?" paru chez Pastel, la technique de l'aquarelle.
Vous trouverez plein de photos du vernissage de l'exposition, qui a eu lieu le samedi 6 décembre, sur notre page Facebook!
De quoi, nous l'espérons vous donner envie d'aller admirer les oeuvres "en vrai"! . D'autant que nos animatrices vous ont préparé dans l'expo quelques petites activités à faire en famille!
Et n'oublions pas les deux moments festifs encore à venir :
. mercredi 17 décembre à 15 heures : Rouge, une histoire mise en objets par Julie Rener, pour tous à partir de 4 ans (gratuit, réservation souhaitée au 02/348.65.29 ou par mail : bibucclecentre@hotmail.com)
. samedi 20 décembre à 15 heures 30 : A pas de loup, un spectacle de Sandrine Bastin et Nathalie Delvaux, pour tous à partir de 3 ans. (gratuit, réservation souhaitée)
Une seule adresse : Doyenné-Maison des Arts, 102, rue du Doyenné
L'exposition est ouverte au public du mercredi au vendredi de 15 à 18 heures, et les samedis et dimanches de 11 à 18 heures.
Venez, comme nous, vous prendre, l'espace d'un moment pour le loup ou le petit Chaperon rouge!
A bientôt!
jeudi 6 novembre 2014
Les lectures d'octobre !
Les
roses de Trianon : tome 1 : Roselys, justicière de l’ombre, ed. Bayard Jeunesse, 2014, 307p.
1780 : Roselyne d’Angemont a 16
ans, et depuis toujours préfère l’équitation et l’escrime au clavecin et aux
danses de salon. Mais l’on ne peut éternellement échapper à son destin
lorsqu’on est fille de noble. Bien
malgré elle, Roselyne part vivre à Paris chez sa tante, et apprend à supporter
robes à paniers et coiffures compliquées.
Appelée à la cour de la reine
Marie-Antoinette, elle découvre le Trianon où la reine aime se retirer, loin du
protocole de Versailles. Un monde
nouveau, où derrière les falbalas et les sourires se cachent l’envie et les
complots… et les qualités particulières de Roselyne s’avèreront bien plus
utiles que prévu !
Annie Jay semble particulièrement aimer
le château de Versailles et ses habitants, puisqu’elle en a déjà fait le cadre
d’autres romans qui vous attendent à la bibliothèque, entre autres « Au nom du roi», « la vengeance de
Marie » ou encore « Complot
à Versailles », « la dame aux élixirs » ou « l’aiguille empoisonnée ». De chouettes moments de lecture dépaysante… et une belle introduction à la visite de Versailles !
Le
grillon, récit d’un enfant pirate, par Tristan
Koëgel, ed. Didier jeunesse, 2013,
Quand on parle de pirates, on pense
d’abord à un unijambiste barbu, avec un crochet au bout du bras, et un
perroquet bavard sur l’épaule. Mais les
pirates d’aujourd’hui, qui rançonnent les bateaux au large des côtes
somaliennes n’ont rien d’imaginaire, eux, Grillon en sait quelque chose. Ses parents, des pêcheurs coréens ont été
tués dans un de ces affrontements et depuis, il vit sur le bateau des pirates
qui l’ont adopté, et apprend à se servir d’une mitraillette…
Rebaptisé Mostefa et pensionnaire d’un
institut dont il a beaucoup de mal à accepter les règles, Grillon raconte son
histoire à sa manière, celle de quelqu’un qui vit les choses sans toujours bien
les comprendre, ce qui peut parfois déconcerter le lecteur. Il faut donc parfois un peu s’accrocher pour
ne pas perdre le fil de l’histoire, mais ce roman à la fois dur et émouvant,
sur un sujet tout à fait actuel, en vaut la peine !
Je
suis un phénomène, par Elisabeth Atkinson, ed.
Alice (Tertio), 2014, 227p.
A 12 ans, Faye mesure un mètre 80. Pas
évident quand on est timide et qu’on a du mal à entrer en contact avec les
autres ! Elle déteste l’école, sa mère est une hippie excentrique qui tombe
amoureuse à grand fracas toutes les deux semaines et, cerise sur le gâteau, son
père qu’elle n’a jamais vu lui a laissé un nom de famille qui, accolé à son
prénom, fait rire tout le monde : Faye Noman , comme phénomène !
Bref, malgré le soutien de l’optimiste Pénélope, sa meilleure (et seule !)
amie, Faye ne se sent nulle part à sa place.
Jusqu’au jour où elle reçoit une
invitation tout à fait inattendue de la famille de ce père inconnu pour un
week-end de retrouvailles familiales. Au programme : camping avec une
cinquantaine d’inconnus ! Mais l’inconnu réserve parfois quelques bonnes
surprises !
(Ce roman fait partie de la sélection du
prix Adolisant 2015)
Le personnage de Faye m’a rappelé un peu
celui d’Ursula dans « Nulle et
Grande Gueule », le roman de Joyce Carol Oates, paru aux éditions
Gallimard en 2002.
Comme Faye, Ursula est mal dans sa peau,
bien que pleine de qualités. Alors elle
se protège en dressant des barrières entre elle et les autres, et affirme sa
différence en s’appelant elle-même la Nulle.
La grande gueule de l’histoire, c’est Matt, l’antithèse d’Ursula. Sûr de
lui, bien dans ses baskets, il aime faire rire les copains, mais sa dernière
blague ne fait rire que lui-même : il a menacé par jeu de mettre une bombe
dans l’école ! On le soupçonne des pires intentions, tout le monde lui
tourne le dos… sauf la Nulle, qui ne supporte pas l’injustice.
En affrontant les autres, Ursula se
révélera aussi à elle-même.
Un beau roman, par une grande écrivaine
à découvrir.
Comment tomber amoureux...sans tomber, par Susie Morgenstern, ed. Ecole des loisirs (Medium), 2014, 301p.
Le titre et les nombreux coeurs sur la couverture annoncent la couleur : c'est d'amour que parle Susie Morgenstern dans ce roman! Annabelle termine ses études secondaires au lycée, à Paris, et a décidé qu'il lui fallait être la meilleure. C'est une tradition chez les femmes de sa famille, semble-t-il : Marguerite, la grand-mère dirige un restaurant et se bat pour une étoile de plus dans les guides gastronomiques et Lulu, la mère, est une chercheuse universitaire qui ne vit que pour son travail. Annabelle a donc, après une déception amoureuse qui lui a laissé pas mal de bleus à l'âme, décidé que son coeur serait "définitivement hors service et désormais sous les ordres exclusifs de son cerveau".
Mais quand Samuel, le fils de l'ambassadeur des Etats-Unis débarque au lycée, ne parlant pas un mot de français, Annabelle ne se doute pas que sa présence va bouleverser sa vie, et celle des autres femmes de sa famille...
Une histoire de famille qui explore l'amour sous toutes les coutures!
Bonne lecture!
Isabelle P.
Comment tomber amoureux...sans tomber, par Susie Morgenstern, ed. Ecole des loisirs (Medium), 2014, 301p.
Le titre et les nombreux coeurs sur la couverture annoncent la couleur : c'est d'amour que parle Susie Morgenstern dans ce roman! Annabelle termine ses études secondaires au lycée, à Paris, et a décidé qu'il lui fallait être la meilleure. C'est une tradition chez les femmes de sa famille, semble-t-il : Marguerite, la grand-mère dirige un restaurant et se bat pour une étoile de plus dans les guides gastronomiques et Lulu, la mère, est une chercheuse universitaire qui ne vit que pour son travail. Annabelle a donc, après une déception amoureuse qui lui a laissé pas mal de bleus à l'âme, décidé que son coeur serait "définitivement hors service et désormais sous les ordres exclusifs de son cerveau".
Mais quand Samuel, le fils de l'ambassadeur des Etats-Unis débarque au lycée, ne parlant pas un mot de français, Annabelle ne se doute pas que sa présence va bouleverser sa vie, et celle des autres femmes de sa famille...
Une histoire de famille qui explore l'amour sous toutes les coutures!
Bonne lecture!
Isabelle P.
samedi 18 octobre 2014
Ateliers philo à la bibliothèque
Dans le cadre des commémorations de la guerre 14-18, la bibliothèque du Centre organise pour les classes de 4ème, 5ème et 6ème primaire des ateliers philo sur le thème de la guerre et de la paix, autour du très bel album de Davide Cali et Serge Bloch.
Il reste quelques plages horaires disponibles au mois de novembre.
Intéressé(e) ? Contactez-nous au 02/348.65.29 ou par mail : bibucclecentre@hotmail.com
vendredi 10 octobre 2014
Mélissandre a lu ...
Peut-être avez-vous
décidé de prendre (et de tenir !) de bonnes résolutions à l’occasion de la
rentrée. Cette liste d’ouvrages vous aidera peut-être à y parvenir. Attention, cette liste ne s'adresse pas qu'aux femmes ;-)
Béa
Johnson, française expatriée aux États-Unis depuis quelques années, nous
explique comment sa famille a pu réduire son budget annuel de 40% en ne
produisant pas plus d’un litre de déchets par an. Bien plus qu’une
considération écologique, son mode de vie extrême lui a apporté sérénité et une
bonne santé physique et mentale. Le livre est truffé d’astuces et est la preuve
que le zéro déchet (ou presque) est possible. Nul doute que l’expérience de la
famille Johnson vous interpellera. Peut-être même serez-vous tentés de suivre
leur exemple ?
En
tout cas, après avoir lu ce livre, vous réfléchirez à deux fois avant
d’acheter/jeter quoique ce soit !
Une
autre américaine, Marla Cilley, vient à la rescousse de tous ceux qui se
sentent débordés par le quotidien et le désordre qui s’amoncelle en
permanence chez eux. A l’origine un groupe de soutien sur internet, la méthode a
rapidement pris de l’ampleur et s’est étendue jusqu’en Europe. Il existe une
véritable communauté de FlyLadies ! Pièce par pièce, Marla Cilley nous fournit tous les outils pratiques pour
désencombrer, réorganiser et entretenir sa maison… Et bien sûr, ça
commence avec un évier impeccable !
-
Le ménage
au naturel, par Nathalie Boisseau, ed. Alternatives, 2009, 110p.
Et dans
la même veine, un livre utile, original et ludique pour se mettre au ménage
naturel, économiser et en finir avec les produits toxiques. Le livre est richement illustré sous forme de recettes. A tester!
Bonne lecture !
Mélissandre.
samedi 4 octobre 2014
On a lu en septembre....
... et voici les romans qu'on a bien aimés. Ils n'attendent que vous, sur les rayonnages de la bibliothèque!
Le monde dans la main, par Mikaël Ollivier, ed. Th. Magnier,
2012, 278 p.
« Dans la
famille, on n’a jamais été les champions de la communication. On parle peu, on ne se touche jamais, on ne
s’embrasse qu’une fois l’an, le 1er janvier, et on en est gênés . »
Cette constatation désabusée, c’est celle de Pierre, 16
ans, qui a pourtant comme on dit tout pour être heureux. Mignon, des parents
aisés et présents, une vie de collégien privilégié …
Sauf qu’un beau jour, sa mère disparaît en laissant un
laconique message : « ne me cherchez pas, je n’en peux plus ».
Les recherches ne donnent aucun résultat, et père et fils, confrontés à
l’impensable, sont en plein désarroi. Son
père sombrant dans la dépression, c’est Pierre qui se voit obligé de prendre
les choses en main.
Cette absence remet beaucoup de choses en question, à
commencer par les sentiments de l’adolescent. Aime-t-il sa mère parce qu’elle a
toujours été là, parce qu’elle s’est occupée de lui, ou pour qui elle est vraiment ?
Petit à petit, tout ce que l’adolescent croyait connaître
de sa famille semble se déliter, des secrets soigneusement enfouis sortent au
jour. Et ils sont de taille !
Mikaël Ollivier affectionne les histoires de familles et
leurs secrets, et chacun de ses romans nous plonge dans un monde d’émotion et
de sensibilité. S’y ajoute la touche d’humour qui rend moins lourdes les choses
les plus pesantes !
Que deviennent les enfants quand la nuit tombe ?,
par Jean-Paul Nozière, ed. Thierry Magnier, 2013, 259p.
2012 : dans le sol de la grange de la vieille ferme
que la famille retape pour en faire des chambres d’hôtes, Bertille, 16 ans,
fait une découverte macabre : un crâne humain ! L’enquête n’est pas très poussée, la mort
remonterait à plus de 40 ans, il y a prescription, et les gendarmes ont
d’autres chats à fouetter. Mais Bertille
et son père se sentent une vocation de détective, et mènent l’enquête…
1966 : Anélie et Ylisse ont 12 ans et vivent sur l’île
de Maloya, territoire français dans l’océan indien.
Pas de travail, pas d’argent…, leurs familles vivent dans
la misère. Alors, comme d’autres enfants, ils sont enlevés à leur famille et
emmenés en France, où l’assistante sociale leur a promis une vie
meilleure. Mais là-bas, dans la
lointaine métropole, il fait froid et on les appelle « nègres »…
Ces deux histoires progressent en parallèle, chapitre
après chapitre, jusqu’à se rejoindre dans ce beau roman, plein d’émotion.
Jean-Paul Nozière s’est basé sur des faits réels pour l’écrire : entre
1963 et 1980 en effet, environ 1600 enfants et adolescents réunionnais âgés de
7 à 14 ans ont été séparés de leur famille et envoyés en France, comme le
raconte le livre !
Michael Morpurgo raconte une histoire similaire dans son
roman « Seul sur la mer immense », paru aux editions Gallimard en
2008.
En 1947, son héros, Arthur, comme beaucoup d'autres enfants londoniens orphelins avec lui, est embarqué à Liverpool dans un grand bateau. Il ne sait pas où il va, et on l'a séparé de sa soeur Kitty. Au moment de se quitter, elle lui a donné une petite clé, en lui faisant promettre de ne jamais s'en séparer.
La destination du grand voyage d'Arthur, c'est
l'Australie. Jamais il ne reverra l'Angleterre, ni sa soeur, dont avec le temps
il finira par se demander s'il ne l'a pas rêvée.
Bien plus tard, sa fille Allie, à qui il a transmis sa
passion de la mer, s'apprête à traverser les océans en solitaire jusqu'en
Angleterre à bord d'un voilier dessiné par son père, pour retrouver la trace de
cette mythique tante Kitty...
Le roman de Morpurgo est lui aussi basé sur des faits
réels puisqu’à la fin de la deuxième guerre mondiale, l’Angleterre a ainsi
envoyé un grand nombre d’orphelins en Australie. Certains sont bien tombés, d’autres ont
beaucoup souffert, employés par des fermiers entre autres, pour qui ils
constituaient une main d’oeuvre bon marché !
L’amour ? C’est mathématique !, par Davide
Cali, ed. Sarbacane, 2013, 59p.
Paul est amoureux, mais c’est compliqué : Pauline la
brune, Julie la blonde, Mélissa la gothique… entre les trois son cœur balance,
et il a d’autant plus de mal à choisir que la peur d’un refus le rend malade à
l’avance !
Alors il se lance dans des calculs hyper
compliqués : si je demande à une fille de sortir avec moi, j’ai 50% de
chances (si l’on peut dire !) qu’elle me dise non ; mais si je
demande à 3 filles, la probabilité qu’au moins une d’entre elles me dise oui
monte à 87, 5% !
Mais au royaume des statistiques, il y a parfois comme un
grain de sable qui fausse les résultats…
Un roman tout court et très drôle !
Moi, sorcier en neuf leçons , par Chantal Cavour, ed.
Oskar (romans junior), 2009,
Le jour de ses douze ans, Antoine reçoit un don de ses
ancêtres: il devient télépathe.
C’est son grand-oncle Fulbert qui lui transmet cette capacité, plutôt
encombrante ! Antoine doit donc
s’entraîner sérieusement à maîtriser ses nouveaux pouvoirs. Pour l’aider,
quelques objets hétéroclites, un vieux carnet et un chat, Nicéphore. ..
Plonger dans ce monde de magie est un pur plaisir, alors
n’hésitez pas, et si les aventures d’Antoine vous passionnent, sachez qu’il y a
encore deux autres tomes !
Vert jade rouge sang, par Pascale Maret, ed. Thierry
Magnier, 2011, 187p.
Rangoon, Birmanie. Ko Myo, jeune étudiant, est chargé par
sa mère d’aller chercher par sa mère d’aller à la recherche de son frère Naing
Lin, parti chercher fortune dans les mines de jade de Hpakant.
Mais loin d’avoir fait fortune, le frère que Ko Myo
retrouve est épuisé par des conditions de travail épouvantables dans les mines,
et par la drogue.
Ko Myo, jeune homme modèle, voit ses grands principes
vaciller, face à toutes ces destinées pitoyables réunies par ce petit bout de
terre, ce Far-West d’un nouveau genre, où tous les coups sont permis, où le
fort écrase le faible.
Mais Ko Myo a promis à sa mère de ramener son frère, et
il entend bien tenir cette promesse, même s’il lui faut pour cela plonger lui
aussi dans cet enfer…
Un roman inspiré de faits tristement réels en Birmanie.
Le jade, pierre précieuse entre toutes, symbole d’amour et de puissance, n’y
est plus que le symbole de l’exploitation de l’homme par l’homme, et de la
destruction de la nature.
Bonne lecture!
Frédérique et Isabelle
mardi 30 septembre 2014
14-18 : des activités et des livres
Comme toutes les bibliothèques de Bruxelles, le réseau des bibliothèques d'Uccle s'associe aux commémorations de la première guerre mondiale par une série d'activités dont vous trouverez le détail dans votre bibliothèque préférée, sur Internet, et dans votre journal communal, entre autres.
Dimanche avait lieu la première de ces activités, une balade littéraire orchestrée par Frédérique Bianchi, qui a promené deux heures durant les participants ravis, sous un beau soleil, dans le centre d'Uccle, mêlant explications sur notre commune durant la guerre, et textes littéraires en résonance avec les thématiques abordées.
La prochaine activité proposée par la bibliothèque du Centre aura lieu le vendredi 7 novembre à 20 heures, à la Maison des Arts-Le Doyenné, 102, rue du Doyenné.
Venez nombreux assister à cette soirée littéraire et musicale : Pages d'auteurs et chansons de la Grande Guerre! La voix de Léonce Wapelhorst, chanteuse et lectrice, fait merveille dans ce répertoire particulier, à découvrir! La réservation pour ce spectacle est vivement conseillée, au 02/348.65.29 ou par mail : bibucclecentre@hotmail.com.
Prochainement, une bibliographie rassemblée par une équipe de bibliothécaires bruxellois sera également à votre disposition dans les bibliothèques : romans, bandes dessinées, livres d'information... de quoi se plonger dans le sujet, si ce n'est déjà fait!
Et en attendant cette bibliographie, voici déjà quelques coups de coeur de notre équipe!
Les carnets de guerre de Victorien Mars,
par Maxence Fermine, ed. A. Michel, 2008, 185p.
Victorien Mars, un nom qui semble
prédestiné à s’illustrer sur les champs de bataille ! Mais en cette année 1916, qui a encore envie
de la faire, cette guerre qui dure, hormis quelques généraux pour qui la vie
n’est rien à côté de la gloire ?
Victorien, artisan-horloger, veuf de la
lumineuse Apolline, n’a comme ses frères d’armes aucune envie de pourrir dans
les tranchées de Verdun, à la merci d’un adjudant sadique, à qui la guerre
permet d’assouvir des instincts sanguinaires en toute légitimité, même à
l’encontre de ses propres soldats. Alors
il raconte, pour exorciser ces sentiments extrêmes que la souffrance et la peur
de la mort toute proche génèrent en lui, il raconte l’amitié, l’attente, la
terreur qu’on essaie de cacher, l’horreur quand on s’aperçoit que tuer est si facile… tout ce qu’il ne pourra jamais raconter à ses proches, le rendant à
jamais marqué et différent.
Un livre court, poignant dans ce qu’il
se place à hauteur d’homme et permet à chacun de s’identifier à Victorien, un
être humain ordinaire comme chacun de nous.
Le collier rouge, par Jean-Christophe Rufin, ed. Gallimard, 2014.
1919, dans une petite ville de
province. En prison pour outrage à la
Nation, Morlac, héros de guerre, clame son bon droit : son sacrifice à
cette Nation lui donne bien le privilège de lui dire certaines vérités !
Il espère, il exige même une condamnation, tandis que sur la place, son chien
fidèle hurle à la mort…
1918. Michou s’évade de l’orphelinat où
il a été placé : son père a été exécuté comme mutin en 1917, et sa mère est à
l’asile où l’a conduit la méchanceté imbécile des voisins.
Alors Michou dit le Môme décide d’aller
tuer le général qu’il rend responsable de ses malheurs, celui que les poilus
surnomment le boucher des Hurlus.
Une épopée picaresque, mais aussi une
dénonciation terrible des soi-disant patriotismes!
La vie tranchée, par Bénédicte des Mazery, ed. Anne Carrière, 2008, 363p.
Après trois ans de front, blessé, Louis
Saint-Gervais est affecté au contrôle postal. Les lecteurs doivent y lire le
courrier envoyé par les soldats, faire rapport aux autorités sur le moral des
troupes, censurer les passages inacceptables, dénoncer les pacifistes…
Un roman d’autant plus poignant que les
extraits de lettres utilisés par l’auteur sont tous véridiques.
Dans
la guerre, par Alice Ferney, ed. Actes Sud, 2003,
482p.
Sur les pas de Jules et de Prince, son
chien qui traversera toute la France pour rejoindre son maître, quatre ans de
guerre décrits “de l’intérieur” : les souffrances du quotidien du soldat, mais
aussi celles de ceux qu’on a laissés à
l’arrière, une femme enceinte, un enfant tout petit…
Un beau roman, où affleure l’émotion.
Bonnes lectures!
Isabelle P.
Bonnes lectures!
Isabelle P.
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