jeudi 3 septembre 2015
mardi 25 août 2015
Et si on se prenait pour des princes et des princesses?
Il reste quelques jours avant la rentrée des classes! Envie d'une chouette activité à faire en famille, chic et pas cher?
Nous avons testé pour vous... le palais royal! Une visite durant laquelle les enfants-cobayes ( 7 et 10 ans) que nous avions emmenés se sont bien amusés!
La découverte des salles, toutes d'or et de lumière, est complétée par une très intéressante expo sur les insectes, dont le point d'orgue pour les enfants se trouve dans la salle des Glaces. On peut y voir le plafond décoré par Jan Fabre, avec des carapaces de scarabées thaïlandais aux couleurs chatoyantes.
Waouw! a dit l'un de nos enfants-cobayes. Beurk! a dit l'autre. A vous de voir... :-)
Dans cette salle, Technopolis, le musée scientifique interactif de Malines propose différentes expérimentations sur le thème des insectes, et un atelier libre permet de réaliser son papillon en papier de soie.
Nous avons aussi rencontré quelques princesses venues en grand apparat, façon Reine des neiges ou Cendrillon, et qui admiraient leur reflet dans chaque miroir doré. Miroir, mon beau miroir, dis-moi...
Bref, plein de choses à voir et à faire, et en plus c'est gratuit! Les heures de visite : tous les jours sauf le lundi, de 10 heures 30 à 16 heures 30.
Pour prolonger la visite, venez emprunter nos documentaires sur les insectes, ou rire et sourire avec les rois et les princesses imaginaires de nos albums. Pour vous inspirer, en voici quelques-uns parmi nos chouchous!
... et plein d'autres encore à découvrir dans notre bac "Thème du moment" !
vendredi 7 août 2015
le tricycle de Shinichi
Parmi les objets exposés au Musée de la Paix à Hiroshima, beaucoup de visiteurs s'arrêtent devant un tricycle rouillé.
C'est cet objet hautement symbolique que Tatsuharu Kodama, lui-même natif d'Hiroshima a pris comme point de départ d'un album particulièrement émouvant.
Shinichi a 4 ans, et pédale joyeusement sur ce tricycle qu'il vient de recevoir après en avoir rêvé si longtemps. Quand soudain, un éclair blanc, puis le noir...
"La terre doit être un lieu de paix où les enfants peuvent rire et jouer", dit le père de Shinichi lorsque, devenu vieux, il raconte cette histoire à ses petits-enfants. Un message soutenu avec intensité par les illustrations elliptiques de Judith Boivin-Robert.
Le tricycle de Shinichi, texte de Tatsuharu Kodame, ill. de Judit Boivin-Robert, ed. Les 400 coups (coll. Carré blanc), 2005.
jeudi 6 août 2015
jeudi 30 juillet 2015
Lire dans les parcs en Juillet
Ce mardi 28, le temps n'était pas au rendez-vous...
La bibliothèque, les animateurs et un chouette public, oui!
Rubrique :
Lire dans les parcs
mercredi 15 juillet 2015
Ados litt' : quelques chouettes lectures pour l'été...
Après « Dear George Clooney, tu veux pas épouser ma mère ? », « Moi, Ambrose roi du scrabble » et « Le journal malgré lui », voici donc le nouveau roman de Susin Nielsen, une Canadienne, comme son nom ne l’indique pas !
Pour Stewart, 13 ans, cette rentrée scolaire est celle de
tous les changements : deux ans après la mort de sa maman, son père et lui
vont s’installer chez Caroline et sa fille Ashley, et Stewart va intégrer le
collège local, après plusieurs années passées dans une école pour surdoués.
Parcours à haut risque : Ashley, star du collège
accueille très mal ce « quasi-frère » qui pourrait nuire à sa
réputation, et les élèves en général ne sont pas tendres envers Stewart, trop « hors
norme » pour qu’on le laisse tranquille…
Un roman à deux voix, celles d’Ashley et de Stewart, avec
deux sons de cloche bien sûr fort différents !
On est tous faits de molécules, par Susin Nielsen, ed.
Helium, 2015, 210p.

Les auteurs de cette BD ont su rendre avec beaucoup de
talent les ambiances ténébreuses annonçant de sombres secrets de famille chères
à Malika Ferdjoukh, l’auteure du roman dont cette BD est directement inspirée !
Chaque soir à 11 heures, d’après le roman de Malika
Ferdjoukh, une BD de Camille Benyamina et Eddy Simon, ed. Casterman, 2015, 89p.
Un renard ça mange des poules, c’est un fait qui ne se discute pas. Sauf que dans cette histoire, les poules ne sont pas du tout du tout d'accord et le font comprendre haut et fort à un renard plutôt chétif et ridicule!
Le loup a peut-être une idée : tu voles des œufs (l’avantage, c’est qu’ils ne peuvent pas encore se défendre), tu les couves, tu les engraisses, et puis tu les manges !
Ah ben oui, ça a l’air simple comme ça, mais ...
Une BD superdrôle, à la fois dans le dessin et les
dialogues. Ne vous en privez surtout pas !
Le grand méchant renard, par Benjamin Renner, ed.
Delcourt (Shampoing), 2015, 183p.
Ramulf, par Thomas Lavachery, ed. Ecole des Loisirs
(Romans Medium), 2014, 618p.

Commence alors une impitoyable chasse à l’homme dans laquelle
le candide Ramulf semble bien n’avoir aucune chance. Et pourtant… l’adolescent échappe
miraculeusement à ses ennemis, trouve sur sa route des âmes bienveillantes qui
le protègent. L’accompagnent dans sa
fuite Louis, un petit orphelin débrouillard et cocasse, et Dahab, le petit
singe source de tous ses ennuis.
On croise dans ce trépidant roman d’aventures plein de
personnages secondaires aussi attachants les uns que les autres, et qui font
autant d’histoires annexes à l’histoire principale.
Dans sa fuite éperdue, Ramulf apprendra à connaître le
monde, rencontrera l’amour et ouvrira son esprit endormi jusqu’à devenir… Chut !
On n’en dit pas plus, entrez dans l’imaginaire de Thomas Lavachery et
régalez-vous !
jeudi 9 juillet 2015
La nuit au parc de Wolvendael : les photos!
La nuit au Wolvendael a été un véritable succès, vous avez été plus de 250 personnes à dormir à la belle étoile. Les bibliothèques d'Uccle étaient présentes et nous avons immortalisé ce chouette weekend :
Nous avons hâte de remettre ça l'année prochaine!
Rubrique :
La vie de la bibliothèque
lundi 29 juin 2015
Une nuit au parc de Wolvendael
Encore quelques fois dormir et.... l'Echevinat de la Culture vous invite à une nuit de camping au milieu du parc de Wolvendael, avec plein de chouettes activités!
Les bibliothèques planteront elles aussi leur tente sous les étoiles. Des livres et des BD à emprunter pour lire sous la tente, à la lueur des lampes de poche, et sous un arbre des "raconteurs d'histoires" bénévoles qui se succèderont dans notre confortable fauteuil à histoires.
Envie de participer? info et inscription : www.nuitwolvendaelnacht.com
Envie d'être raconteur d'histoires un petit moment dans la soirée? Contactez-nous au 02/348.65.29!
Rubrique :
La vie de la bibliothèque
jeudi 25 juin 2015
Lire dans les parcs 2015
Uccle
Deux animateurs et un bibliothécaire vous attendent pour vous raconter des histoires.
Chaque mardi de juillet et août de 15h à 17h (sauf le 21 juillet)
Au parc de Wolvendael (avenue Wolvendael / Rue Klipveld)
Les jours de pluie continue, l'animation se déroule à la bibliothèque d'Uccle-Centre
Rue du Doyenné, 64 - 1180 Uccle - 02/348.65.29
Rubrique :
Lire dans les parcs
mercredi 10 juin 2015
12 juin : journée mondiale contre le travail des enfants
Ce 12 juin a été décrété par les Nations Unies "Journée mondiale contre le travail des enfants".
Le nombre d'enfants dans le monde obligés de travailler au lieu d'aller à l'école se comptent en effet par millions.
Quelques pistes de lecture pour explorer un sujet malheureusement encore et toujours d'actualité...
Juan vit au Guatemala. Abandonné par ses parents, il vit chez sa grand-mère, au milieu d'une très nombreuse tribu de cousins. Mais la famille est pauvre, et Juan a dû apprendre le métier de cireur de chaussures. Pas drôle tous les jours, alors qu'il rêve d'aller dans ce qui pour lui est le plus bel endroit du monde, l'école...
Le plus bel endroit du monde, par A. Cameron, ed. Ecole des Loisirs (Mouche), 70p.
( à partir de 8 ans) (Disponible à la bibliothèque en 30 exemplaires)
Mamy a 8 ans. Adopté par une famille parisienne, il raconte ce qu'il vit aujourd'hui,
et les souvenirs de sa vie à Madagascar. Avec ses mots d'enfant, il rit, pleure, s'étonne et toujours revient la nostalgie de son village, de ses amis, de sa petite soeur laissée derrière lui.
A Madagascar, le monde se divise entre ceux qui ont des chaussures et ceux qui n'en ont pas. La vie est dure, les gens sont pauvres, et Mamy pour survivre a exercé bien des métiers : chasseur de mouches, voleur de chaussures, gardien de voitures...
Une histoire pleine de chaleur et d'émotion, une formidable leçon de vie.
Le chasseur de mouches, par Danièle Fossette, ed. Flammarion-Castor poche, 1999, 142p. (à partir de 9-10 ans) (disponible à la bibliothèque en 30 exemplaires)

Parce qu'un monsieur bien habillé a promis de l'argent à ses parents, Soraya, 11 ans, quitte Madagascar et sa famille pour être domestique dans une famille bourgeoise à Paris. Victime de patrons odieux et réduite à l'état d'esclave ménagère, la petite fille trouve heureusement de l'aide auprès de Jane, jeune fille au pair anglaise engagée par la famille...
Liberty chérie, par Mano Gentil, ed. Magnard jeunesse (Tipik junior), 2003, 121p. (à partir de 11 ans)
Quelque part en Chine, aujourd'hui. A la mort de son père, Si-Yan, 11
ans, est vendue par son oncle comme servante dans une famille riche, et
ainsi séparée de sa mère et de son petit frère, loin de la vie pauvre
mais heureuse qu'elle menait jusque là, dans son petit village.
Traitée comme une esclave par la famille qui l'a achetée, Si-Yan s'enfuit, mais c'est pour connaître la vie aussi épouvantable d'ouvrière à la chaîne dans une usine de jouets. Seule la solidarité permet d'y survivre...
Basée sur des faits réels, une histoire prenante et facile à lire, qui plaira sans nul doute aux amateurs d'"histoires vraies".
Le rêve de Si-Yan, par Sally Grindley, ed. Flammarion (Castor poche), 2007, 263p.(à partir de 11-12 ans)
Gopal a quitté son village indien avec toute sa famille pour rejoindre Bombay, dans l'espoir d'une vie meilleure. Là, ils en sont sûrs, ils trouveront du travail. Mais bien sûr, la réalité est bien différente de leurs espérances. Croyant trouver un travail pour aider ses parents, l'adolescent se retrouve séquestré dans un atelier clandestin. Là, en compagnie de cinq autres enfants, il colle des perles sur des cadres, en respirant des vapeurs toxiques, du lever du soleil à la nuit noire. Et pas question de s'enfuir, Balafre le garde-chiourme sait où vit la famille de Gopal et n'hésitera pas à se venger sur eux...
Garçons sans noms, par Kashmira Sheth, ed. Ecole des loisirs, (coll. Medium), 2013, 350p.
Alberto et Sonny ont 12 ans et aiment le foot et les friandises. Mais en Colombie où ils vivent, dans ces
faubourgs où règnent la violence et la misère, on bascule bien trop vite dans l'âge adulte.
Alberto et Sonny vont être happés par un système qui, croient-ils, va leur permettre de vivre mieux mais qui en fait les conduira purement et simplement à la mort.
Reflet d'une réalité terrible, ce roman raconte la vie sans espoirs des enfants qui travaillent pour les cartels de la drogue. Un livre secouant.
L'enfant qui savait tuer, par M.Whyman, ed. Gallimard (Scripto), 2006, 221p. (à partir de 14-15 ans)
Du côté documentaire, un très bel album paru chez Milan décrypte les différents aspects d'une réalité qui pourrait tristement se résumer à cette affirmation -choc : "dans le monde, un enfant sur 7 travaille."
Enfants domestiques, enfants des rues, enfants des mines, enfants soldats... Des portraits et des témoignages pour expliquer comment et pourquoi la convention sur les droits de l'enfant est ainsi quotidiennement niée partout dans le monde.
Le travail des enfants, par Marc Halévy, ed. Milan jeunesse, 2010, 61p. ( à partir de 12 ans)
Isabelle P.
Le nombre d'enfants dans le monde obligés de travailler au lieu d'aller à l'école se comptent en effet par millions.
Quelques pistes de lecture pour explorer un sujet malheureusement encore et toujours d'actualité...

Le plus bel endroit du monde, par A. Cameron, ed. Ecole des Loisirs (Mouche), 70p.
( à partir de 8 ans) (Disponible à la bibliothèque en 30 exemplaires)

et les souvenirs de sa vie à Madagascar. Avec ses mots d'enfant, il rit, pleure, s'étonne et toujours revient la nostalgie de son village, de ses amis, de sa petite soeur laissée derrière lui.
A Madagascar, le monde se divise entre ceux qui ont des chaussures et ceux qui n'en ont pas. La vie est dure, les gens sont pauvres, et Mamy pour survivre a exercé bien des métiers : chasseur de mouches, voleur de chaussures, gardien de voitures...
Une histoire pleine de chaleur et d'émotion, une formidable leçon de vie.
Le chasseur de mouches, par Danièle Fossette, ed. Flammarion-Castor poche, 1999, 142p. (à partir de 9-10 ans) (disponible à la bibliothèque en 30 exemplaires)

Parce qu'un monsieur bien habillé a promis de l'argent à ses parents, Soraya, 11 ans, quitte Madagascar et sa famille pour être domestique dans une famille bourgeoise à Paris. Victime de patrons odieux et réduite à l'état d'esclave ménagère, la petite fille trouve heureusement de l'aide auprès de Jane, jeune fille au pair anglaise engagée par la famille...
Liberty chérie, par Mano Gentil, ed. Magnard jeunesse (Tipik junior), 2003, 121p. (à partir de 11 ans)

Traitée comme une esclave par la famille qui l'a achetée, Si-Yan s'enfuit, mais c'est pour connaître la vie aussi épouvantable d'ouvrière à la chaîne dans une usine de jouets. Seule la solidarité permet d'y survivre...
Basée sur des faits réels, une histoire prenante et facile à lire, qui plaira sans nul doute aux amateurs d'"histoires vraies".
Le rêve de Si-Yan, par Sally Grindley, ed. Flammarion (Castor poche), 2007, 263p.(à partir de 11-12 ans)

Garçons sans noms, par Kashmira Sheth, ed. Ecole des loisirs, (coll. Medium), 2013, 350p.

faubourgs où règnent la violence et la misère, on bascule bien trop vite dans l'âge adulte.
Alberto et Sonny vont être happés par un système qui, croient-ils, va leur permettre de vivre mieux mais qui en fait les conduira purement et simplement à la mort.
Reflet d'une réalité terrible, ce roman raconte la vie sans espoirs des enfants qui travaillent pour les cartels de la drogue. Un livre secouant.
L'enfant qui savait tuer, par M.Whyman, ed. Gallimard (Scripto), 2006, 221p. (à partir de 14-15 ans)
Du côté documentaire, un très bel album paru chez Milan décrypte les différents aspects d'une réalité qui pourrait tristement se résumer à cette affirmation -choc : "dans le monde, un enfant sur 7 travaille."
Enfants domestiques, enfants des rues, enfants des mines, enfants soldats... Des portraits et des témoignages pour expliquer comment et pourquoi la convention sur les droits de l'enfant est ainsi quotidiennement niée partout dans le monde.
Le travail des enfants, par Marc Halévy, ed. Milan jeunesse, 2010, 61p. ( à partir de 12 ans)
Isabelle P.
vendredi 29 mai 2015
Les "Tof!" du mois
Nous vous l'avions promis, voici donc deux propositions de "tof" lectures, que vous trouverez bien sûr dans votre bibliothèque préférée!
Et si vous souhaitez participer, n'hésitez pas, venez à l'accueil de la bibliothèque apposer notre petit logo sur votre coup de coeur, ou envoyez-nous vos commentaires via notre boîte mail, nous les publierons avec grand plaisir!
Et si vous souhaitez participer, n'hésitez pas, venez à l'accueil de la bibliothèque apposer notre petit logo sur votre coup de coeur, ou envoyez-nous vos commentaires via notre boîte mail, nous les publierons avec grand plaisir!
« Echapper » est un peu l’histoire de l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours, et qui vous donne envie d’être l’homme suivant qui allonge la chaîne en se lançant à son tour à la recherche du même ours : vous allez comprendre.
« Echapper » est l’histoire d’un auteur ébloui par le livre d’un autre (« La Leçon d’Allemand », de Siegfried Lenz), par le personnage d’artiste peintre qu’il met en scène (Max Ludwig Nansen), puis par le véritable artiste qui l’a inspiré (Emil Nolde en l’occurrence). Le narrateur décide de partir sur les traces… mais de qui finalement : du personnage de roman ou du véritable peintre ? Le voilà pour une saison entre Allemagne et Danemark, entre lieux imaginés par Lenz et réels, entre solitude et rencontres aussi, pudiquement à la recherche de lui-même au travers de son enquête sur Nansen – Nolde.
C’est bien écrit, plein de réflexions qui m’ont touché sur mes rôles d’amant, père, frère et même enfant. Mais l’auteur avait 65 ans quand il a écrit ce livre et j’en ai 58, et ceci explique peut-être cela. Toujours est-il que je ressens la furieuse envie de partir à mon tour sur les traces de Lionel Duroy, pour participer aussi à la recherche du héros de Siegfried Lenz, puis à la découverte d’Emil Nolde. Un livre attachant que l’on regrette d’avoir achevé.
« Echapper » est l’histoire d’un auteur ébloui par le livre d’un autre (« La Leçon d’Allemand », de Siegfried Lenz), par le personnage d’artiste peintre qu’il met en scène (Max Ludwig Nansen), puis par le véritable artiste qui l’a inspiré (Emil Nolde en l’occurrence). Le narrateur décide de partir sur les traces… mais de qui finalement : du personnage de roman ou du véritable peintre ? Le voilà pour une saison entre Allemagne et Danemark, entre lieux imaginés par Lenz et réels, entre solitude et rencontres aussi, pudiquement à la recherche de lui-même au travers de son enquête sur Nansen – Nolde.
C’est bien écrit, plein de réflexions qui m’ont touché sur mes rôles d’amant, père, frère et même enfant. Mais l’auteur avait 65 ans quand il a écrit ce livre et j’en ai 58, et ceci explique peut-être cela. Toujours est-il que je ressens la furieuse envie de partir à mon tour sur les traces de Lionel Duroy, pour participer aussi à la recherche du héros de Siegfried Lenz, puis à la découverte d’Emil Nolde. Un livre attachant que l’on regrette d’avoir achevé.
Echapper, par Lionel Duroy, Editions Julliard, 2015, 277 pages
Frédéric B., lecteur

Proposé par l’auteur d’abord sur Internet, par épisodes
journaliers, voici en effet une vraie histoire faite uniquement d’échanges de
SMS entre un fils, jeune adulte un rien immature, et sa mère, un tantinet
envahissante, souvent larguée, mais pleine de malice et d’amour pour son
rejeton, les deux personnages maniant en outre la mauvaise foi avec une égale
virtuosité!
La mère cherche à dompter son smatphone, en appelle à son
fils, parfois patient… et parfois pas!
Au fil des échanges, où l’on rencontre aussi une grand-mère un peu
flippante, un chat, un voisin nommé Boris, l’engin se révèle être un cordon
ombilical, moderne certes, mais très très très présent!
C’est hilarant souvent (et je ne veux pas savoir ce que les
gens ont pensé de moi, éclatant de rire toutes les trois pages dans le tram! J), touchant toujours, plein
d’émotion, drôle et triste à la fois, bref, à l’image de la vie!
Et bien sûr, l’auteur dédie le livre … à sa môôman!
Avec Maman, par Alban Orsini, ed. Chiflet et Cie, 2014.
Isabelle P., bibliothécaire
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