Une enseignante, merci à elle, m'a fait découvrir aujourd'hui sur Internet le site "materalbum.free.fr". Le sous-titre explicite le contenu : "des albums en maternelle".
Vous cherchez une histoire sur la banquise, l'arc-en-ciel, l'entraide ou, c'est de saison, la fête des mères? Les bibliographies sont là pour cela. Il y a aussi des propositions d'activités prolongeant la lecture, et un forum où échanger trucs, astuces et ficelles.
Chouette à découvrir pour les enseignants, mais aussi les parents... et les bibliothécaires !
Bonne lecture!
Isabelle P.
mardi 27 avril 2010
jeudi 22 avril 2010
C'est l'aventure!

Prise dans son sens d’évènement imprévu, extraordinaire, surprenant, l’aventure est bien ici au rendez-vous ! Cinq écrivains déjà bien connus à l’Ecole des Loisirs ont concocté chacun une nouvelle sur ce thème, installant cinq ambiances (surréaliste, terrifiante, fantastique…) tout à fait différentes, mais toujours passionnantes.
Audren entraîne ainsi une releveuse des compteurs dans un dédale de bureaux où elle trouvera plein de choses... mais pas de compteurs; Moka, comme elle sait si bien le faire, distille l'angoisse et le suspense dans une descente spéléologique dont l'enjeu est bien plus grand que l'exploit sportif; Quant à Thomas Lavachery, c'est au pays des Baïgours que son héros s'en va poursuivre le fameux Bottes-Rouges, que l'on dit sanguinaire et sans pitié...
Des récits courts qui donnent vraiment envie d’entrer dans les univers romanesques de leurs auteurs.
C'est l'aventure!, un recueil de nouvelles par Audren, Sophie Cherer, Moka, Thomas Lavachery, Moka et Gaëlle Obiegly, ed. Ecole des loisirs (Medium), 2010, 138p.
Isabelle P.
Rubrique :
Littérature jeunesse à partir de 13 ans
dimanche 28 mars 2010
Rencontres d'auteurs, chapitre 1 !

La bibliothèque, en partenariat avec la librairie La Licorne, organise cette année des rencontres d'auteurs pour trois classes de 3ème secondaire, de Ste Ursule à Forest et de St Vincent de Paul à Uccle.
Trois romans ont été proposés en lecture aux élèves :
. le chagrin du roi mort, de Jean-Claude Mourlevat;
. Un sale gosse, de Jan Simoen;
. le chant de l'innocent, de Irène Cohen-Janca,
trois livres très différents les uns des autres, dont ils auront ensuite l'occasion de rencontrer les auteurs.
La première rencontre commence ce jeudi 4 mars après-midi, par une course dans les allées de la Foire du Livre de Bruxelles, à la recherche du forum où nous rencontrerons Jean-Claude Mourlevat, l'auteur du "Chagrin du roi mort".
Il est bien là, souriant et détendu, et répond volontiers à toutes les questions.
Petit résumé de ses réponses :
Il ne se sent pas célèbre, puisque les gens connaissent ses livres, mais pas son visage. Par contre, ses livres ont été traduits en plusieurs langues et il a reçu de nombreux prix. En ce sens, il a le sentiment maintenant d'être "attendu" par ses lecteurs, et donc le risque de les décevoir est plus grand. "Mais, dit-il, l'écriture, c'est une affaire entre moi et moi. Je me sens responsable du cadeau que je fais aux gens". Alors il travaille son texte jusqu'à ne plus avoir de doutes. Se relit-il parfois, une fois son livre publié? "Non, dit-il, car relire ses livres, c'est comme se regarder dans la glace, se regarder comme on est beau, comme on écrit bien... :-)"
De quel pays s'est-il inspiré pour écrire "Le chagrin du roi mort"?
De tous les pays froids du Nord de l'Europe : Scandinavie, Islande, Sibérie, Russie... La Petite Terre du roman, c'est l'Islande, par exemple.
Et il s'est aussi inspiré de la campagne de Napoléon en Russie pour décrire la guerre de conquête de Guerolf.
Il écrit ses romans sans plan préalable, avance en aveugle vers la fin de l'histoire, et parfois se retrouve dans un mur! :-)
S'inspire-t-il de souvenirs d'enfance?
Oui et non. "Chaque écrivain intègre dans son disque dur des choses obsessionnelles qui lui sont propres." Dans son cas, c'est le désir de partir, de quitter, la quête. Ses personnages cherchent toujours quelque chose.
Plus anecdotique : "l'épicerie avec la porte qui fait ding-ding dans La rivière à l'envers, c'est l'épicerie de mon enfance".
La Rivière à l'envers est d'ailleurs un de ses romans auquel il est le plus attaché. Peut-être parce qu'il l'a écrit presqu'entièrement pendant ses voyages en train, en regardant le paysage défiler. "Ca coulait de source, je ne me suis presque pas senti l'écrire", dit-il en nous montrant ses cahiers à spirales aux pages couvertes de mots serrés. Eh non, tous les écrivains ne sont pas encore convertis au clavier!
La troisième vengeance de Robert Poutifard, lui, est né parce qu'il avait lu tous les livres de Roald Dahl à ses enfants, et qu'ils étaient déçus qu'il n'y en ait plus. Alors il a essayé d'écrire un récit qui y ressemble, drôle et cruel à la fois.
L'histoire de cet instituteur à la retraite commence par ces mots : "Robert Poutifard détestait les enfants..." Tout un programme!
Aimeriez-vous que vos livres soient adaptés au cinéma? lui demande-t-on.
Oui, bien sûr, mais en même temps "on perdrait le secret du silence de la lecture, les nuances, les images mentales, les états d'âme difficiles à faire passer..."
Et le prochain livre? Il mélangera policier et S.F. et sera en tout cas "décalé par rapport à la vraie vie".
Affaire à suivre...
Le chagrin du roi mort, par Jean-Claude Mourlevat, ed. Gallimard, 2009.
Isabelle P.
vendredi 26 mars 2010
Prix Astrid Lindgren 2010

Au pays du prix Nobel, il y a aussi le prix Astrid Lindgren, du nom de l'inoubliable auteure suédoise de Fifi Brindacier. Ce prix récompense chaque année depuis 9 ans un auteur de littérature de jeunesse. Parmi les lauréats : Maurice Sendak et Philip Pullman. Et cette année, battez tambours, sonnez trompettes... c'est notre compatriote Kitty Crowther qui remporte ce prix prestigieux!
Bravo Kitty! Nous nous souvenons avec bonheur que nous avons déjà eu l'occasion de montrer à nos lecteurs ses magnifiques illustrations de "La grande ourse", il y a quelques années.
Son univers est particulier, son trait reconnaissable au premier coup d'oeil.
"Mon ami Jim", "Scritch scratch clip clapote", "Moi et rien", "le grand désordre"... autant d'histoires qui touchent le lecteur. "Ecrire et dessiner des histoires, pour moi, c'est un peu comme mieux apprivoiser le monde qui m'entoure. Je n'essaie pas de faire des livres plaisants, mais des histoires qui m'intéressent profondément. D'ailleurs, je n'ai pas l'impression de décider, ce sont elles qui me choisissent" dit-elle.
Et le lecteur à son tour les choisit, attiré par l'atmosphère de poésie et d'émotion qui s'en dégage.
Ainsi ce "Va faire un tour" pour lequel j'ai une tendresse particulière! :-)
Dédié à "toi qui un jour as maudit la terre entière parce que plus rien n'allait comme tu le voulais", il montre en une suite de petites vignettes un drôle de bonhomme qui à la suite d'une dispute avec sa mère s'en va faire le tour de la terre avant de revenir à son point de départ. Rien ni personne n'arrive à le distraire de sa bouderie...jusqu'au retour dans le cocon familial!
Va faire un tour, par Kitty Crowther, ed. Pastel, 1995.
Isabelle P.
Rubrique :
Albums illustrés,
Expos-Evénements
mercredi 10 mars 2010
Journée de la Femme, suite...
Heure du Conte scolaire, ce mercredi matin. Je présente à un groupe d'enfants de 2ème primaire l'album "Histoire d'un petit garçon qui était une petite fille".
En introduction, on parle de la journée de la femme. Les réactions fusent : "C'est un jour où on peut pas embêter les filles!""C'est un jour où les filles sont les chefs!"... et un garçon s'étonne : "Pourquoi y a pas la journée des hommes?"...:-)
L'histoire d'Adalbert Tripette, charcutier de son état, père de six filles alors qu'il n'aurait voulu que des garçons fait beaucoup rire, et alimentera le débat!
Il faut dire qu'il n'y va pas de main morte, Adalbert : pour lui, les garçons c'est grand, beau et fort, et les filles, c'est mou, bête et peureux! A sa femme qui attend un septième enfant, il déclare : "Si c'est encore une fille, je la découpe en deux avec mon grand couteau à saucisson!". Pour éviter cela, on lui fera croire que l'enfant est un garçon. Adalbert n'y voit que du feu, jusqu'au jour où...
L'album a plus de 30 ans, et non seulement il n'a pas pris une ride, mais il est toujours autant d'actualité, si l'on en croit les réflexions des enfants!
D'autres idées de lecture sur le sujet? Consultez la bibliographie "Allez les filles!" que nous avons concoctée à votre intention : des albums et des romans pleins d'héroïnes loin d'être bêtes et peureuses, n'en déplaise à Maître Tripette! :-)
Histoire du petit garçon qui était une petite fille, par Didier Herlem, illustré par Jean-Claude Luton, ed. Magnard, 1979.
Isabelle P.
En introduction, on parle de la journée de la femme. Les réactions fusent : "C'est un jour où on peut pas embêter les filles!""C'est un jour où les filles sont les chefs!"... et un garçon s'étonne : "Pourquoi y a pas la journée des hommes?"...:-)
L'histoire d'Adalbert Tripette, charcutier de son état, père de six filles alors qu'il n'aurait voulu que des garçons fait beaucoup rire, et alimentera le débat!
Il faut dire qu'il n'y va pas de main morte, Adalbert : pour lui, les garçons c'est grand, beau et fort, et les filles, c'est mou, bête et peureux! A sa femme qui attend un septième enfant, il déclare : "Si c'est encore une fille, je la découpe en deux avec mon grand couteau à saucisson!". Pour éviter cela, on lui fera croire que l'enfant est un garçon. Adalbert n'y voit que du feu, jusqu'au jour où...
L'album a plus de 30 ans, et non seulement il n'a pas pris une ride, mais il est toujours autant d'actualité, si l'on en croit les réflexions des enfants!
D'autres idées de lecture sur le sujet? Consultez la bibliographie "Allez les filles!" que nous avons concoctée à votre intention : des albums et des romans pleins d'héroïnes loin d'être bêtes et peureuses, n'en déplaise à Maître Tripette! :-)
Histoire du petit garçon qui était une petite fille, par Didier Herlem, illustré par Jean-Claude Luton, ed. Magnard, 1979.
Isabelle P.
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Albums illustrés,
La vie de la bibliothèque
lundi 8 mars 2010
La Journée de la Femme...

... c'est aujourd'hui!
Mais à la bibliothèque, nous vous proposerons plusieurs moments de rencontre autour de cet événement dans les semaines à venir. Vous en trouverez tous les détails en cliquant sur notre calendrier de mars!
Epinglons le très beau spectacle littéraire et musical "Histoires d'Elles", orchestré par l'association Le Plaisir du Texte le vendredi 19 mars à 20h30, et pour les petits l'Heure du Conte le mercredi 17 mars à 15 heures.
Nous vous proposons aussi une exposition à visiter, et des suggestions de lectures, rassemblées dans des bibliographies que vous pourrez télécharger sur notre blog dans quelques jours.
Notre départemement de périodiques s'enrichit également dorénavant de la revue "Axelle", mensuel édité par Vie Féminine, mouvement féministe d'action interculturelle et sociale. Un regard engagé, toujours intéressant et interpellant, sur les femmes d'ici et d'ailleurs...
Isabelle P.
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Expos-Evénements,
La vie de la bibliothèque,
Littérature adultes
vendredi 5 mars 2010
La garde à vue de Beigbeder

Après avoir été arrêté pour usage de stupéfiant sur le capot d’une voiture en pleine rue parisienne et après son placement en garde à vue dans une cellule froide et inhumaine, Frédéric Beigbeder se remémore sa jeunesse qu’il croyait à tout jamais perdue au fin fond de sa mémoire passablement entamée.
Donc, pour ne pas perdre son temps et surtout pour échapper à sa détention nauséeuse, il décide de récupérer quelques souvenirs d’enfance, tâche qui lui semble pourtant totalement insurmontable. Et quelle n’est pas sa surprise de se rendre compte que, tel un fil arraché d’un pull, tous ses souvenirs se mettent à s’effilocher sans qu’on ne puisse plus les arrêter. Son père démissionnaire, sa mère romantique et passionnée, son grand frère (le Beigbeder qui réussit) qu’il admire toujours autant et ses grands parents aristocrates qui connurent la déchéance économique et sociale. Toute la famille y passe, les voisins, les voisines aussi bien-sûr, ainsi que cette brève histoire du 20ème siècle qu’il nous décrit avec ses yeux d’enfants. Ses yeux d’enfants qui lui font penser qu’en somme, il n’a jamais vraiment grandi.
« Un roman français » n’est donc pas vraiment un roman, il se situe plutôt du côté des autobiographies, mais n’est-ce pas le cas de tous les livres de Beigbeder qui, sans aucun doute, est l’écrivain français actuel le plus narcissique ? Narcissique certes, mais écrivain tout de même. Ceux qui n’aiment pas Beigbeder ne l’aimeront pas plus avec ce livre et ne l’aimeront certainement jamais. Pour les autres, « Un roman français » est la confirmation que l’auteur ne cesse d’évoluer. Certes, il s’encombre toujours de ses sempiternelles allusions à Oscar Wilde et autres artistes maudits, et son penchant exagéré pour la déchéance humaine est toujours aussi présent. Mais son écriture va vers quelque chose de plus intime et universel, ce qui peut nous faire espérer que, probablement un jour, il sera reconnu pour sa prose et non plus uniquement pour ses poses et frasques médiatiques.
Un roman français, par Frédéric Beigbeder, ed. Grasset, 2009, 281 p.
Pierre C.
Rubrique :
Littérature adultes
mercredi 3 mars 2010
les lionnes

Elles sont deux, la mère et la fille. Elles ont quitté le groupe, animées d'une rage qui les soude dans leur chasse aux humains qui ont tué deux des leurs.
Mère et fille ensemble face aux hommes, face à la douleur, aux charognards, à la mort...
"Je me sers d'animaux pour instruire les hommes" disait La Fontaine; Jean-François Chabas le rappelle en citation ouvrant ce roman-fable poignant.
En 50 pages défilent en images superbes le destin de ces deux fauves.
Mais dans cette savane impitoyable, il est aussi question de liberté, d'amour et du sens de la vie, qui donnent à ce récit une portée universelle.
Quelques lignes en italique le concluent qui, en vers, auraient pu naître sous la plume de La Fontaine : "Aux plus jeunes de mes lecteurs qui s'attristeraient de cette fin, je voudrais dire de ne pas avoir de peine. La vie, je vous le souhaite, vous apprendra qu'il est bien plus terrible de vivre en hyène que de mourir en lionne".
Les lionnes, par Jean-François Chabas, Ecole des loisirs (Neuf), 2009, 55p.
Isabelle P.
Rubrique :
Littérature jeunesse à partir de 11 ans
mercredi 24 février 2010
L’étrange grammaire d’un écrivain italien

Stefano Benni fait partie de ces rares auteurs que l’on reconnaît après lecture de deux ou trois pages seulement (pour ne pas dire des deux, trois premières lignes). Cet écrivain italien a un monde à lui qui ne ressemble à aucun autre. On est aux frontières du conte philosophique et du grotesque. Benni ne cesse de balader le lecteur entre le réel et un monde imaginaire peuplé de créatures plus étranges ou plus attendrissantes les unes que les autres.
Dans « La grammaire de Dieu », son dernier recueil de nouvelles, Benni s’énerve, comme souvent d’ailleurs. Il s’énerve sur la société en général, et sur sa prétendue modernité en particulier. Dans une de ses nouvelles, il ridiculise un pauvre bougre qui, grâce à son nouveau téléphone portable, est persuadé que le monde, bientôt, se prosternera à ses pieds. Enfin, c’est surtout la vendeuse qui lui fait faire tout et n’importe quoi, et comme tous ses clients, notre retardé de la communication se laissera trop facilement avoir.
Par le biais de ces nouvelles, l’écrivain italien le plus hilarant du moment tente de nous faire prendre conscience de notre solitude dans ce vaste monde dit « hyper-communicatif ». Mais il nous rappelle également que, plus on est nombreux à parler, moins on se comprend. Et c’est plutôt en grand-père vieillissant ayant quelques bonnes blagues en réserve qu’il nous prévient plutôt qu’en professeur émérite et ennuyeux.
Voilà, pour tous ceux qui sont prêts à se laisser dérouter par un écrivain génial, original et surprenant, tous les livres de Benni valent la peine d’être lus et pas seulement le dernier édité. Ses livres forment un univers bien à lui, on accroche ou pas, mais dans tous les cas, vous ne risquez que l’étonnement ou l’émerveillement.
La grammaire de Dieu, par Stefano Benni, ed. Actes Sud, 2009, 259 p.
Pierre C.
Rubrique :
Littérature adultes
lundi 22 février 2010
Etranger à Berlin

1941, dans un orphelinat polonais. Piotr est sélectionné par des médecins allemands pour ses caractéristiques physiques aryennes.
Grand, blond aux yeux bleus, il est envoyé en Allemagne pour y être adopté.
Devenu Peter, au milieu de sa nouvelle famille toute dévouée à Hitler, il découvre l'idéologie nazie au quotidien, et les grands rassemblements d'endoctrinement.
D'abord relativement séduit et désireux de s'intégrer, Peter prend très à coeur son engagement dans les Jeunesses hitlériennes. Ses parents d'origine, Polonais de souche allemande ne disaient-ils pas d'ailleurs le plus grand bien de l'arrivée d'Hitler au pouvoir?
Pourtant, peu à peu, il prend conscience que la propagande nazie ne peut pas tout justifier. Sa rencontre avec Lena sera décisive...
Voici un excellent roman historique qui, comme "Envol pour le paradis" de Jean-Marie Defossez montre le nazisme "de l'intérieur". L'auteur a particulièrement développé à travers le travail du père adoptif de Peter, l'eugénisme et les théories raciales chères à Hitler et qui menèrent aux ignominies que l'on sait.
Ces qualités "documentaires" et l'analyse de la réflexion progressive du héros ne prennent heureusement jamais le pas sur le récit, toujours passionnant.
Etranger à Berlin, par Paul Dowswell, ed. Naïve, 2009, 429p.
Isabelle P.
Rubrique :
Littérature jeunesse à partir de 13 ans
samedi 13 février 2010
Petit clin d'oeil à...

...la Saint Valentin, voici l'histoire de Léon le cochon qui a tout pour être heureux.
Sauf que... depuis qu'Albertine, la jolie poulette, lui a tourné la tête, rien ne va plus.
Comment faire pour qu'elle le remarque? Les conseils de ses copains le coq, le taureau ou le lapin sont pleins de bonnes intentions mais...
Drôle et dynamique, cet album a beaucoup de succès à l'Heure du Conte!
Leon et Albertine, par Christine Davernier, ed. Ecole des Loisirs, 1997
Isabelle P.
Rubrique :
Albums illustrés
jeudi 11 février 2010
Sous les pavés...

... le bonheur de lire!
Depuis que je suis enfant, j'adore les gros bouquins, de ceux qui vous donnent le temps vraiment de vous plonger dans l'histoire, je me souviens de semaines de vacances,où je me noyais avec délices dans les oeuvres complètes d'Alexandre Dumas, découvrant l'Histoire par le petit bout de la lorgnette.
J'ai retrouvé ce même plaisir dans ce copieux roman (1296 pages!), passionnant voyage dans le temps, au 14ème siècle en Angleterre, très précisément.
Deux siècles après "les piliers de la terre", Ken Follett renvoie ses lecteurs dans le passé et redonne vie à Kingsbridge et son prieuré.
la cathédrale érigée par Jack le bâtisseur est toujours debout, mais Merthin l'architecte voudrait l'achever d'une flèche, la plus haute de toute l'Angleterre. Près de lui, Caris, femme fière et indépendante voue sa vie à soigner les malades et se heurte aux médecins, englués dans des traditions dépassées.
Autour de ce couple, une foule de personnages, bons ou méchants, avides d'amour ou de pouvoir, forment une fresque très documentée et brillamment racontée.
On y plonge avec délectation, on en sort un peu échevelé par l'aventure!
Un monde sans fin, par Ken Follett, ed. Laffont, 2008, 1296p.
Isabelle P.
Rubrique :
Littérature adultes
mardi 9 février 2010
Le prix Versele à la bibliothèque
On ne présente plus le prix Versele, organisé depuis plus de 20 ans par la Ligue des Familles autour de la littérature destinée aux 3-12 ans : 6 tranches d'âge, 5 livres chouettes dans chaque tranche d'âge, et l'occasion pour tous les enfants de voter pour leur livre préféré !
Si vous n'y avez pas encore participé avec vos enfants ou vos élèves, la bibliothèque vous propose de prendre en marche le train des histoires!
Nous mettons à la disposition des lecteurs tous les livres présélectionnés et les racontons également aux classes qui le souhaitent, sur rendez-vous. Enseignants, n'hésitez pas à nous contacter, nous recevons les groupes scolaires tous les jours de la semaine.
Vous trouverez la liste des livres de la sélection 2010, et les bulletins de vote sur le site www.citoyenparent.be
Isabelle P.
Si vous n'y avez pas encore participé avec vos enfants ou vos élèves, la bibliothèque vous propose de prendre en marche le train des histoires!
Nous mettons à la disposition des lecteurs tous les livres présélectionnés et les racontons également aux classes qui le souhaitent, sur rendez-vous. Enseignants, n'hésitez pas à nous contacter, nous recevons les groupes scolaires tous les jours de la semaine.
Vous trouverez la liste des livres de la sélection 2010, et les bulletins de vote sur le site www.citoyenparent.be
Isabelle P.
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Infos pour les enseignants,
La vie de la bibliothèque
mercredi 3 février 2010
Cherche la petite bête!

"Cherche la petite bête!", c'est un album foisonnant de formes et de couleurs, dans un graphisme très élaboré sous son apparente simplicité, avec des réminiscences rigolotes aux années 70.
Sur chaque page, l'enfant est invité à retrouver un poussin égaré, un oursin qui joue à cache-chache avec son papa, un paon qui fait son intéressant... pas toujours évident, c'est moi qui vous le dis! :-)
A la section Jeunesse, on s'est toutes bien amusées... à votre tour, l'album vous attend à la bibliothèque!
Cherche la petite bête!, par Delphine Chedru, ed. Naïve, 2008.
Isabelle P.
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