Chaque semaine pendant l'été, une proposition de lecture à emmener sous un parasol, ou au pied d'un arbre, ou sur un banc du parc, ou... où vous voudrez! :-)
Pour inaugurer cette rubrique, voici un beau "pavé" bien british qui vous scotchera avec délices sous le parasol!
Michael Owen, un jeune écrivain en panne d’inspiration, a
été chargé par la vieille Tabitha Winshaw d’écrire l’histoire de son
aristocratique famille et d’en mettre au jour les inavouables secrets. Tabitha Winshaw voue en effet une haine
féroce à certains de ses membres, et particulièrement à son frère Lawrence
qu’elle accuse d’avoir livré son propre frère aux Allemands pendant la guerre. Ambiance…
Sous couvert de l’enquête du jeune écrivain, Jonathan Coe
nous livre ici un roman-patchwork , satire virulente à l’ironie acerbe, chaque
membre de la famille illustrant un pan d’une certaine société cynique des années Tatcher en
Angleterre. Il y a Hilary, la journaliste venimeuse et sans scrupules, Henry,
l’homme politique opportuniste, Roderick, dont la galerie d’art sert de vivier
à ses conquêtes féminines, Thomas, qui vend des armes au plus offrant partout
dans le monde, et quelques autres, médias abêtissants, élevages industriels en
batterie, services publics délétères, que le lecteur découvrira au fil des
pages…
Riche en rebondissements (et c’est peu de le dire !
) , « Testament à l’anglaise » tient en haleine jusqu’au bout, avec
une fin digne d’Agatha Christie !
Une lecture jubilatoire !
Testament à l’anglaise, par Jonathan Coe, ed. Gallimard (Folio), 1997, 681p.
à emprunter en section adultes, cote de rangement : 8-3 CO 1900 T
Isabelle P.
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