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lundi 5 novembre 2012

England, England, suite...

 Voici quelques photos pour illustrer cette première lecture-spectacle, le vendredi 19 octobre, dans le cadre de l'opération "So British" dont nous vous avons déjà parlé.
Léonce Wapelhorst et Enea Davia nous ont régalé, avec tout le flegme qui convient, d'un florilège de textes d'auteurs aussi différents qu'Alan Bennett, Jonathan Coe, Kate Atkinson, Helen Fielding, Ruth Rendell et bien d'autres. L'humour britannique est divers et varié, mais fait toujours mouche!

 Ne manquez pas le deuxième volet de ces lectures, consacré, lui, aux femmes dans la littérature anglaise.
Le vendredi 16 novembre à 20 heures, Léonce Wapelhorst et Monique Manceaux nous dévoileront un peu de l'âme féminine!

 Venez également profiter, jusqu'à fin décembre, des livres anglais mis en dépôt à la bibliothèque, pour vous permettre de découvrir, dans la langue originale, quelques chefs-d'oeuvres... dont nous possédons aussi la version française! :-) Une bibliographie des livres sélectionnés est aussi à votre disposition.

Une idée de lecture?
Je viens de terminer "England, England" de Julian Barnes, un roman tout à fait dans le sujet, jugez-en!


Pour Jack Pitman, parti de rien et devenu milliardaire, le titre de gloire, le fonds de commerce de la vieille Angleterre, c’est son passé, éminemment « bankable «  en termes touristiques.
Le voilà donc qui se met en tête d’ériger sur l’île de Wright une Angleterre plus vraie que nature, un concentré de ce que les « Consommateurs de Loisirs de Qualité », public ciblé pour sa monnaie forte, yen en tête,  s’attendent à y trouver. Robin des Bois et ses braves compagnons, le magasin Harrods, les colombages, le salut au drapeau, les taxis londoniens et les chapeaux melon, les chaumières et Shakespeare, la flagellation dans les collèges privés et le Manchester United football club… ce ne sont là que quelques défis que Jack Pitman entend bien relever. Son Anglia offrira ce que l’Angleterre fait de mieux, mais en mieux !  Et si la famille royale acceptait de déménager sur l’île, dans un petit Buckingham rien que pour elle,  bien plus confortable que le vrai, Jack Pitman atteindrait le nirvana de l’investissement ! Mais à force d’adorer les lois du marché….
                                                                  Une savoureuse et féroce satire !


England, England, par Julian Barnes, traduit de l'anglais par Jean-Pierre Aoustin, ed. Mercure de France, 2000.

Isabelle P.

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