Voici donc notre pêche du mois de mars, les livres que nous avons aimés et que nous avons envie de partager avec vous! A dévorer sans modération!
Totale
angoisse, par Brigitte Aubert, ed. Thierry Magnier
(Nouvelles), 2012, 185p.
L’auteur, qui a déjà signé plusieurs
romans policiers, présente ici une dizaine de nouvelles à suspense. L’angoisse est (presque) toujours au
rendez-vous, les psychopathes, loups-garous et autres tueurs en série rôdent
entre les pages, pour le plus grand frisson du lecteur!
Une réussite dans cette collection
dirigée par Mikaël Ollivier, et qui compte déjà une quinzaine de volumes.
Le
chant de la grande rivière, par Tom Moorhouse, ed.
Helium (Fiction nature), 2013, 256p.
Le chant de la grande rivière rythme la
vie des campagnols depuis aussi longtemps qu’ils s’en souviennent. Sur ses
berges, ils construisent leurs terriers, trouvent leur nourriture, parfois
leurs prédateurs aussi malheureusement, le renard, le héron, la belette…
Mais voilà qu’une rumeur enfle autour de
Sinethis la grande rivière, celle d’un danger inconnu et terrifiant. Alors, après la
disparition de leur mère, Sylvan et ses trois frères et
soeurs entreprennent un périlleux voyage vers un territoire plus accueillant…
L’auteur, zoologiste
spécialiste de ces petits rongeurs réussit là un roman qui allie de très belles
descriptions d’un biotope particulier à une vraie histoire, pleine de suspense
et de péripéties!
A ceux qui auront aimé cette histoire,
on pourra aussi conseiller la trilogie de Kenneth Oppel, parue chez Bayard,
dont les trois tomes, Silverwing,
Sunwing et Firewing mettent en scène un peuple de chauve-souris. (à partir de 11 ans).
Ce
que je n’aurais pas dû voir, par Christophe
Miraucourt, ed. Rageot (Heure noire), 2013, 150 p.
Arthur est un lycéen pas tout à fait
comme les autres puisqu’il a publié son premier roman policier à 15 ans! Un
soir, alors qu’il travaille à une nouvelle histoire dans le petit grenier de sa
maison, il est témoin par la fenêtre du meurtre d’une femme, étranglée par un
inconnu.
Malheureusement, la police ne trouve pas
trace du crime : la maison est abandonnée, aucune trace de lutte, et aucune
disparition signalée dans les jours qui suivent. Mais Arthur veut faire toute
la lumière sur cet assassinat. Le meurtrier serait-il un de ses voisins, dans
ce petit hameau loin de tout?
Un roman policier bien mené, dans lequel
le lecteur peut s’identifier au détective, et jouer le jeu avec lui! (à partir de 12 ans)
Il
faisait chaud cet été-là, par Agnès de Lestrade,
ed. Rouergue (Doado), 2013, 61p.
Blanche, la discrète, l’invisible comme
elle se décrit elle-même, n’en revient pas que la lumineuse et pétillante
Violette l’ait choisie comme amie, et qu’elle l’invite à partager ses vacances
chez sa grand-mère, en Provence. Mais très vite, l’éblouissement de Blanche
s’efface, et elle découvre à Violette un tout autre visage. Au fil des jours, à la touffeur de l’été
s’ajoute la tension entre les deux adolescentes…
Un court récit, plein d'émotion! (à partir de 13 ans)
Itawapa, par Xavier-Laurent Petit, ed. Ecole des loisirs, 2013, 196p.
2010, quelque part en Amerique du
Sud. Depuis plusieurs semaines, Talia
n’a plus de nouvelles de sa mère, anthropologue engagée dans la lutte pour la
sauvegarde des tribus amazoniennes. Partie pour une mission dans la forêt, elle
semble s’être volatilisée.
Alors l’adolescente, son grand-père et
un policier s’engagent eux aussi dans cette forêt si épaisse que la lumière
n’atteint souvent jamais le sol, cette forêt dans laquelle l’homme blanc est un
intrus qui coupe les arbres-ancêtres, pour toujours plus de profit.
Au bout du chemin, à Itawapa, il y aura
pour Talia beaucoup de surprises…
La forêt est bien sûr au centre du
roman, ce poumon vert de la planète, objet de tant de convoitises économiques.
L’auteur nous y entraîne à la suite de Talia et de sa famille, nous en
respirons la chaleur humide et nous
ressentons avec eux le respect que chacun devrait avoir pour cette nature
exceptionnelle ! (à partir de 13 ans)
Isabelle P.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire