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mardi 4 novembre 2008

Une sorte de Mnémophilie




Comment pourrait-on appeler un collectionneur d’objets volés à des personnes décédées dans les heures qui suivent leur trépas ? Les deux dictionnaires en ligne de noms de collectionneurs que j’ai consulté ne connaissant pas ce genre-là.(http://membres.lycos.fr/clo7/grammaire/collectionneur6.htm et http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_collections_par_nom_de_collection). A défaut, j’ai choisi le nom des collectionneurs de souvenirs, ou mnémophiles.

Car c’est bien le thème de cet étrange roman de la japonaise Yoko Ogawa, Le musée du silence. C’est surtout le moyen pour l’auteure d’évoquer notre rapport à la mémoire des choses, des êtres et jusqu’à la nôtre. Tout cela au travers d’un récit subtil et délicat, aux phrases finement ciselées et parfaitement agencées. Il y a de la magie dans cet ouvrage et c’est certainement l’un de ceux que j’ai lus cette année que je garderai le plus longtemps…en mémoire.

Le musée du silence, par Yoko Ogawa, traduit du japonais par Rose-Marie Makino-Fayolle, Actes-Sud, 2003, 317 p. (référence bibliothèque 8-3 OG 1782 M)

Frédéric B. (Lecteur)

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